La Signature

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il y a 4 ans

Cela faisait deux jours maintenant et Laure ne parvient toujours pas à s'ôter de l'esprit cette soirée si lourde en conséquence. Les préparatifs de son prochain rendez-vous l'en empêchent.

Elle, si patiente normalement, en avait eu assez d'attendre, assez de sans cesse susciter, provoquer une réaction qui finalement n'avait jamais pris rendez-vous avec ses sentiments. L'engueulade, les mots qui volent, dépassant la pensée, irrattrapables.

Des crochets qui toujours atteignaient leur but, préparant les uppercuts qui frappaient au plus profond de l'âme. Il ne l'avait pas encore comprise mais il était déjà bien trop tard. Ensuite, rien de plus que l'irrémédiable, le départ, la tragique absence. Comme une vie peut basculer en 48 petites heures! Elle, qui n'attendait que l'amour, allait accepter qu'un autre puisse disposer d'elle à sa convenance.

Qu'un homme rencontré il y a quelques heures à peine, qui depuis leur premier regard la repousse et lui fait peur, puisse cueillir impunément et sans effort sa fleur la plus interdite.

Sans attendre, sans laisser à sa conscience le temps nécessaire pour dire non, Laure s'allonge sur le lit, le ventre aplati contre la couverture, le visage tourné vers le mur. Elle laisse ses bras reposer le long de son corps, serrés contre ses flancs. *Elle cherche illusoirement à se protéger mais dans le même geste s'alanguit bien plus encore. Son pubis fraîchement épilé est irrité par la rudesse de la couverture.

Les premières pensées qui affleurent à la surface de son esprit sont de se dire qu'elle n'aurait dû garder que les draps, que le moment approche, que les bruits qui lui parviennent par derrière sont le bruit de ses pas à lui, qu'elle va avoir mal.

Elle a peur. La lourdeur de l'air ne la laisse pas respirer. Tout lui semble brûlant et sujet à moiteur. Cependant elle tremble, des frissons parcourent sa peau qui se hérisse désormais alors qu'elle n'était que douceur un instant avant.

Cette absence de poils sur son corps lui apparaît maintenant comme un rempart de moins face au regard de l'homme. Elle se sent contrainte dans son intimité. Jamais encore aucun homme n'avait pu la voir si nue et lui, cet homme qu'elle déteste déjà tant, en aura la primeur. Elle se hait pour cela. Elle aurait tant aimé que ce soit Jean, cet ami si tendre et attentif, qui se rapproche désormais d'elle.

Qu'il lui susurre enfin ces mots d'amour qu'il n'a jamais eu le courage de lui dire. Il est désormais trop tard, elle le sait. C'est son souffle à lui qu'elle entend maintenant, s'ajoutant au glissement de ses pas. Soudain elle sent des doigts effleurer sa cheville, elle a un sursaut mais ne bouge plus que ça. Ses muscles se contractent malgré elle. Elle voudrait tant paraître forte, presque habituée, mais son corps la trahit. Les doigts se transforment mains.

Des mains qui enserrent ses chevilles, en font presque le tour. Elle se sent frêle, fragile. Seule.

Il va alors simplement écarter les bras, entrouvrir ses jambes. Il doit voir son sexe maintenant, ce sexe dont elle est secrètement fière depuis son adolescence et qui a toujours provoqué un mélange d'attirance et de désir dans le regard des hommes.

Lui, il y reste insensible.

Peu lui importe cette fine et délicate faille, ce qu'il vient chercher n'est pas encore exploré. Rien d'autre ne l'intéresse que la profanation de son territoire vierge.

Doucement, fermement, les mains caressent dans une lente ascension ses mollets, gravissent la face interne de ses cuisses, l'entrouvrent toujours d'avantage. Elle le sent désormais. Il la répugne mais sent bon, elle ne se souvient plus du nom de ce parfum mais l'image de l'un de ses anciens amants se glisse subrepticement. C'est un corps d'homme qui maintenant suit le chemin des mains. Il est nu et elle sent un sexe encore mou frôler ses jambes alors qu'il glisse contre elle. Il ne dit toujours mot et commence à se frotter lentement. Ses jambes entrouvertes permettent à l'homme d'atteindre sa vulve.

Il ne le fait pas.

Il branle tranquillement son sexe entre les globes de ses fesses. Il s'érige peu à peu, effleurant, heurtant son trou. Le gland ralentit lors de la remontée, exerçant une brève et simple pression contre son anus. Ce n'est rien encore et c'est déjà bien trop. Elle ne voit aucune issue à cette pénétration contre nature.

Jamais elle n'y arrivera, jamais elle ne le laissera la prendre de cette façon. La présence de cet homme contre son dos ne fait qu'accentuer la chaleur. Des gouttes de sueurs perlent le long de sa colonne vertébrale, coulent entre ses fesses. Il amène et maintient ses bras au-dessus de sa tête. Elle ne peut lui résister. Son poids la bloque et elle sent chaque mouvement du corps sur le sien.

Le souvenir de leur rencontre au bar lui revient. Elle se sentait si lasse lorsqu'il s'est approché d'elle. Elle l'avait vu entrer dans le bar. Quelque chose en lui l'intriguait, elle le trouvait étrange. C'est sans doute cela qui l'avait immédiatement attirée. Le «morbo», ce mot, cette sensation qui sans cesse revenait dans les conversations de ses amies, ce puissant et fantasmagorique mélange d'attirance et de répulsion.

Il s'était tout de suite dirigé vers elle, accentuant cette impression d'étrange. Cette entrée si directe l'avait choqué, la suite l'avait éberlué. Il l'avait directement toisé, la disséquant du regard, la jaugeant sans même chercher à se dissimuler. Puis tout de suite ses mots avaient été pour lui signifier que, pour l'instant, seul son dos l'intéressait, qu'il allait la dompter. Jamais personne encore ne lui avait fait de proposition aussi honteuse, un premier refus indigné, un regard, un oui à peine audible. Par bravade peut être, par désespoir sans doute.

Le sexe de l'homme continue de grandir entre ses fesses et un gland qu'elle s'imagine énorme commence à s'attarder toujours d'avantage contre son entrée prohibée. Il continue de lui maintenir fermement les poignets puis son autre main, qu'il gardait encore libre, descend et vient prendre place entre ses fesses, en écartant les globes.

La pulpe d'un doigt initie le massage du seuil de son anus mais sans le franchir encore. La froideur du gel qu'il lui applique la brûle. Il entame alors un lent mouvement circulaire, dans une patiente opération d'ouverture et peu à peu commence à introduire le doigt en elle. Laure sent la panique monter en elle. Terminées ses bonnes résolutions. Une vague de terreur se propage subitement, rapidement. Elle ne contrôle plus ses membres qui se mettent à bouger par à-coups, de manière désordonnée, vainement.

Une première phalange prend possession de l'entrée de son sphincter et progresse plus avant dans ses entrailles. Laure perçoit trop bien le parcours de ce doigt et tente fébrilement de bloquer le chemin de son anus. Elle contracte les muscles de son sphincter mais rien n'y fait, c'est maintenant un doigt entier qui se trouve enfoncé dans son anus.

L'homme le laisse alors un instant immobile puis poursuit son travail de dilatation en la massant doucement. Ce traitement dure de longues minutes. La douleur initiale a disparu laissant la place à de nouvelles sensations. Une cacophonie de sentiments prend forme en elle, s'installe lentement, fruit d'une lutte titanesque entre son refus d'abandon, de rapport interdit, et l'esquisse d'un premier soupçon de plaisir. Une larme commence à couler le long de sa joue.

Laure s'obstine à regarder fixement le mur.

Un nouveau doigt se joint au premier et c'est très lentement que l'homme continue son travail de dilatation. La faire souffrir ne l'empêchera pas de prendre ce qui lui est dû, mais il n'est pas là pour lui faire mal, pas volontairement tout du moins. Au moment où ce deuxième doigt prend place au creux de ses reins, Laure se tend soudainement et dans un ultime effort s'arque boute, tente de renverser l'homme. Il est trop lourd, il est trop fort, il l'embrasse. Elle se rend et s'abandonne.

La main qui lui maintenait ses bras les libère maintenant mais Laure n'en récupère pas l'usage pour autant. Une partie d'elle-même a capitulé. Elle demeure dans la même position, offerte. Ses bras se tendent vers l'avant, elle s'agrippe au bord du lit alors que ses jambes s'ouvrent, que ses reins se creusent. Elle attend qu'Il prenne totalement possession de ce qui maintenant lui appartient.

L'Homme perçoit le changement et se lève. Il lui fait tourner son visage et elle doit désormais le regarder se masturber lentement en enduisant son sexe de vaseline. Il la regarde tout en souriant mais elle ne voit que la taille, la grosseur du sexe qui va bientôt la pénétrer. Il n'est pas si gros en fait. Il serait même de taille parfaitement normale si elle avait été capable d'objectivité, mais il lui semble énorme dans les circonstances qui sont les siennes en ce moment.

L'Homme continue de faire aller et venir sa main le long de son sexe en s'attardant sur le gland qu'il presse et masse pour le lubrifier. Elle le voit luisant de graisse.

Il se rapproche et le sexe s'attarde quelques secondes près de son visage pendant qu'un doigt la pénètre brièvement, l'entrouvrant à nouveau. Il monte maintenant sur le lit, puis c'est elle qu'Il monte. Une main vient se placer sous son corps et lui fait cambrer ses reins. Elle obéit docile ment maintenant et dans un acte d'abandon soulève ses fesses, cherche à les ouvrir, à les offrir à son Maître.

Il lui écarte les fesses et c'est maintenant la pointe d'un sexe qui exerce une pression contre ce mince anneau qu'elle sent si rigide, si étroit... son dernier obstacle. Laure sait alors que plus rien ne sert de résister, la pénétration est devenue la seule issue possible. Le gland tente de franchir l'entrée, la douleur vient, soudaine, trop vive. Les larmes lui montent aux yeux spontanément sous la douleur. C'est un regard embué et suppliant qu'elle Lui tend, cherchant dans une ultime tentative à éviter l'inéluctable. Il lui sourit alors et l'embrasse tendrement, puis détournant la tête et lui saisissant les cheveux

Il se met à lui mordiller la nuque et accentue la pression de son sexe. Le gland commence alors à entrer en elle, l'écartant, la distendant bien plus qu'elle ne s'en sent capable. La douleur se fait toujours plus présente. Chaque millimètre gagné sur ses entrailles se fait au prix d'une souffrance qui ne cesse de s'accroître. Chaque poussée repousse en elle les limites du paroxysme de sa douleur. Sa petite bouche s'entrouvre peu à peu et soudain se sont ses mains à elle qui vont aller chercher ses fesses, les écarter et permettre qu'enfin le sexe de l'Homme la v i o l e et pénètre en elle.

Des larmes coulent le long de son visage. Elle souffre comme jamais encore elle n'a souffert. Le renflement du gland passe enfin le cercle rougit, distendu de l'anus maltraité. L'Homme marque une pause, lui laissant le temps de s'habituer alors que des torrents de sueurs parcourent telles des rigoles son corps écartelé. Elle halète sous l'effort, la peur et la douleur puis lentement se tranquillise.

Le gland est effroyablement perceptible à l'entrée de ses reins mais son corps commence à s'habituer, la douleur à s'estomper. Elle se sent offerte, ouverte. Son abandon va de pair avec cette pénétration qu'elle a si longtemps estimé contre nature. La douleur est intrinsèque au pacte que son anus est en train de signer. Ses dents s'enfoncent dans son épaule marquant brutalement sa chair, elle ouvre la bouche pour crier autant de douleur que de surprise.

C'est alors qu'Il l'attrape et fait brusquement pression sur ses hanches, enfonçant d'un même mouvement son sexe au plus profond de ses reins. Dès lors, elle ne pense plus, elle n'est plus qu'une plaie ouverte.

Elle se sent ouverte, pourfendue; son cri se bloque dans sa gorge. Un instant après elle se retrouve poupée écartelée, disloquée, couinant telle une gamine. Il se met alors à entamer un lent mouvement de va et vient ressortant presque de ses entrailles pour soudain replonger au plus profond de ses reins. Il accompagne ses mouvements, souples et profonds, d'une respiration rauque et forte.

Le temps s'est effacé et plus rien n'existe en dehors de ce sexe qui la déchire de l'intérieur. Le temps passe pourtant et la douleur commence alors à s'estomper, ou plutôt une nouvelle sensation se superpose à celle-ci, la supplantant peu à peu. Du plus profond de son corps, par delà la souffrance et l'humiliation, des milliers de points électrisent son corps, laissant entrevoir encore au loin de nouveaux horizons.

Laure se surprend à rechercher et découvrir ces nouvelles sensations et c'est une main tremblante qui vient rencontrer un sexe ruisselant de moiteur, gluant de plaisir. Elle se masturbe frénétiquement alors qu'Il continue de la pénétrer avec de plus en plus de puissance.

Ses reins se tendent, elle voudrait qu'Il puisse entrer encore plus profond en elle. Ce sont maintenant ses mouvements à elle qui vont à la rencontre du sexe de l'Homme.

Une goutte de sa...ng coule le long de sa cuisse.

Elle vient de perdre sa virginité une seconde fois. Une vague de plaisir prend soudainement naissance par delà les points cardinaux de son corps et un orgasme sauvage lui étreint brusquement le ventre. Elle se met à hurler, la main crispée sur son sexe. Des ongles se sont enfoncés sous la puissance du plaisir.

Elle le sent alors perdre la linéarité de son chemin, saccader son parcours, pour enfin s'enfoncer au plus profond et éjaculer dans un grondement sourd, s'aplatissant contre un dos devenu réceptacle accueillant. Il se retire enfin, des filaments de sperme, de s a n g et de merde parcourent son sexe débandé. L'anus de Laure reste étrangement béant.

Elle rampe maintenant, le ventre étrangement vide mais toujours douloureux, vers le sexe de son Maître et, après l'avoir un moment regardé, s'abaisse pour le mettre en bouche et d'une manière s'approprier le stylo qui avait signé au plus profond de ses entrailles sa nouvelle allégeance.

.....................

A la demande d'Antoine, c'était son prénom, elle avait laissé son appartement et était venue s'installer chez lui. A peine lui avait-il laissé une journée pour faire tous les préparatifs de départ, lui avait-il permis une robe et son nécessaire de toilette pour tout bagage. Assise à l'arrière du taxi qui l'amenait jusqu'au quartier très résidentiel et reculé où il vivait, elle avait encore longuement hésité.

Elle se disait qu'elle avait perdu la raison, qu'elle devait retourner chez elle, qu'elle fonçait tête baissée dans l'inconnu, et en même temps elle ressentait les terribles élancements de son anus meurtri et douloureux, qui lui rappelait à chaque instant l'abandon qu'elle avait accepté. Elle réfléchissait, hésitait encore en montant les marches du perron, puis l'avait vu ouvrir la porte et se mettre sur le côté et attendre. Pas un mot n'avait été prononcé, il n'avait pas même tendu la main. Pas une invite, pas un signe pour l'encourager ou l'obliger à entrer.

Non, il attendait simplement qu'elle franchisse le seuil de sa maison et effectue ainsi son dernier acte de femme libre.

Il avait suffit d'un seul pas. Une terrible angoisse l'avait assailli à ce moment mais, comme la veille, elle avait pris sur elle. Il l'attirait. Elle est entrée. A peine dans la maison, tout de suite la perception d'un manque. L'absence de lumière, les ténèbres dans lesquelles semble baigner l'entrée. Les meubles modernes, de très belle facture, qui décorent ce qu'elle peut voir de l'intérieur, manquent cruellement de couleurs. Antoine, resté derrière elle, lui agrippe alors brutalement les seins. Elle éprouve immédiatement une vague de frissons alors que sa bouche vient se placer au creux de son cou, puis s'attarde en lui mordillant le lobe de son oreille.

Soudain il la plaque contre le mur. Elle le sent, plus qu'elle ne le voit, lui arracher l'unique robe, l'unique vêtement qu'elle avait eu le droit d'amener.

-Ici tu n'en auras plus besoin!

Il continue de parcourir son corps, agrippe son sexe, joue avec ses lèvres, puis le maltraite en cherchant avec ses doigts.

-Cambre-toi!

L'ordre semble claquer à son oreille et vient rapide et sec. Elle tend immédiatement ses fesses, puis sent une morsure au niveau de sa nuque et la main d'Antoine partant rejoindre son anus. Au simple contact de son index celui-ci se rétracte immédiatement, une sensation de brûlure renaît dans l'instant.

Les doigts parcourent les bords rougis de son anneau, viennent comprimer, pincer la chair proéminente et brûlante. Antoine ramène alors sa main au niveau de sa bouche et lui donne à lécher ses doigts, qu'elle attrape et suce méticuleusement. Toute l'attention de Laure est concentrée sur les sensations qu'elle ressent de peur et de plaisir. Elle continue d'humecter à grand renfort de salive les doigts qui touchent ses lèvres, s'introduisent dans sa bouche.

Il les retire aussi brusquement qu'il les a amené et elle sent deux doigts entrer d'un seul coup entre ses fesses. Le souvenir de son enculage d'hier lui revient subitement mais elle s'oblige à se détendre autant que possible, à s'ouvrir et s'offrir sans retenue. Les doigts vrillent son anus, l'élargissent, progressent à l'intérieur, bougent sans ménagement, s'écartent, se rejoignent, frottent ses parois internes. Il les retire à nouveau et lui représente face à sa bouche.

Elle ne peut s'empêcher de voir des traces peu avenantes sur les doigts qui parcouraient ses entrailles et détourne alors la tête en crispant ses mâchoires.

-Suce mes doigts ou va-t-en!

La menace est accompagnée des doigts s'écrasant contre ses lèvres. Elle frémit sous l'ultimatum et sa bouche vient happer les doigts merdeux. Elle les suce et les enduit de salive tout en refoulant des hauts le coeur. Le goût de la merde se fait insistant, venant s'ancrer au fond de son palais puis peu à peu s'estompe alors qu'elle fait jouer sa langue autour des doigts.

Au bout d'un moment Antoine récupère ces doigts et c'est maintenant à trois qu'ils redescendent posséder son anus. Cette fois le parcours se fait nettement plus douloureux et elle ne peut s'empêcher de gémir sous l'intrusion et la dilatation contrainte de son cul. La résistance de son anneau retardant l'entrée des doigts, Laure se cambre toujours plus et en obligeant et s'appuyant de ses bras contre le mur s'enfonce d'un coup. Elle ressent de nouveau cette déchirure, cet élancement fruit de la dilatation à blanc de son muscle anal.

Antoine fait maintenant aller et venir ses doigts tout en les tournant autour d'un axe imaginaire en des cercles de plus en plus larges. Alors que les doigts reprennent possession de sa bouche, c'est son sexe maintenant qui se positionne puis remonte d'une seule poussée dans ses entrailles, la pourfendant de nouveau. Elle a l'impression que jamais elle ne supportera cette pénétration, que toujours elle devra prendre sur elle et souffrir pour le satisfaire.

Il est maintenant tout entier en elle, ses testicules venant heurter ses fesses. Il se retire lentement puis revient d'un coup, sans douceur ni méchanceté, simplement d'un coup.

Les amples allers-retours la laissent pantelante. Laure n'a l'impression de tenir debout que grâce à l'appui du sexe en train de l'enculer. Il la prend ainsi pendant longtemps jusqu'à jouir en elle et la laisser finalement s'écrouler lentement le long du mur. Laure n'en peut plus, elle a ressenti trois orgasmes à la suite alors que la douleur de la pénétration s'intensifiait. Recroquevillée contre le sol elle laisse sa main se faufiler entre ses fesses pour aller vérifier la béance de son trou.

Il a beau l'avoir quitté elle le sent encore en elle, matérialisé par la chaleur du sperme et le vide de son absence. Elle voudrait qu'il la reprenne alors tout de suite, son ventre lui réclame de nouveau cette sensation de brûlure dans ses entrailles, cette montée brutale, animale de la jouissance. Elle récupère alors sur ses doigts du sperme dont la blancheur est striée de raies rouges et noires, et tout en regardant Antoine, «son maître», dans les yeux le lèche puis l'avale. Antoine lui tend alors la main, puis l'emmenant comme une petite fille lui fait monter un escalier jusqu'à une porte au fond du couloir.

-Ceci sera ta chambre lorsque je ne voudrais pas de toi dans la mienne. Lave-toi maintenant et viens ensuite me rejoindre en bas dans le salon.

Elle se retrouve seule et regarde autour d'elle. Sa chambre est étroite, sombre malgré des murs d'une blancheur immaculée, une ouverture étroite et verticale ne permettant pas suffisamment l'entrée de la lumière. Au fond de la chambre, face au lit de camps qui lui servira semble-t-il de couche, un lavabo et une glace. Pas d'eau chaude mais un broc et une bassine posés à même le sol.

Elle s'en sert pour se faire une toilette sommaire à l'eau glacée. Ses tétons se dressent alors qu'avec sa main elle efface peu à peu toute trace de la sodomie qu'elle vient de subir. Elle se sent chienne et soumise. Elle est prête à tout pour lui plaire. Le corps vierge de toute impureté, nue car n'ayant plus aucun vêtement à se mettre, elle redescend l'escalier, pressée de le retrouver, puis rejoint le salon. Il l'y attend, assis dans un profond fauteuil de cuir noir, buvant tranquillement un whisky. Il la regarde alors qu'elle s'est immobilisée dans l'entrée ne sachant quoi faire.

-Entre et viens devant moi. Arrête-toi au niveau de la table...

-Bien! J'espère que tu ne regrettes pas ta décision car, depuis que tu es entrée, il n'y a plus d'autre retour en arrière que de quitter définitivement cette maison et ne plus jamais me revoir. C'est cela que tu veux?

Laure continue de regarder le parquet mais remue négativement de la tête tout en gardant ses mains croisées dans le dos.

-Désormais tu m'appartiens. Tu n'es là que pour me satisfaire jusqu'au jour où je me lasserai de ta présence et te chasserai de cette maison! En es-tu pleinement consciente?

Cette fois-ci, elle acquiesce.

-Je préfère. Maintenant va revêtir le harnais que tu vois sur la table et approche-toi pour que je puisse le fixer

Elle regarde sur la table et voit un magnifique harnais qu'elle commence à enfiler. Celui-ci est formé de sangles de cuir épais, une petite plaque métallique surmontée d'un court phallus qu'elle doit introduire dans son sexe permet de faire se rejoindre les quatre sangles de devant, et permet le départ de deux autres lanières dont la rigidité permet d'encercler et libérer immédiatement l'accès à son anus puis remontent jusque sur ses épaules où elles rejoignent autour de deux anneaux les lanières de devant.

Des lanières horizontales permettent d'enserrer ses seins qu'elle doit comprimer et tirer avec vigueur pour les faire pénétrer puis rejaillir dans l'espace qui leur est réservé. Les lanières du dos étant plus courtes elles la cambrent bien plus que nature, présentant ainsi de manière accentuée sa croupe. Laure s'approche alors de son maître, lequel la tourne et met en place un système de rivet qui maintient le harnais en place. Il la retourne de nouveau prenant un sein dans sa main.

-Ta poitrine est magnifique mais elle manque d'atours. Pourquoi n'y as-tu jamais fait mettre de percing ? Tu as peur?

  • Non, répond-elle instantanément

Il la reprend aussitôt tout en lui tordant brutalement un téton,

-Non, MAITRE! N'oublie jamais de me parler ainsi ou tu le regretteras. De même ne me parles que lorsque je t'en donnerai la permission. Tu ne dois jamais oublier que tout manquement à cette règle ainsi qu'à d'autres que nous verrons au fur et à mesure de ta progression te vaudra une punition!

Tout en lui disant cela il continuait de lui vriller le téton qui prenait une teinte de plus en plus violacée et la faisait extrêmement souffrir.

-Demain matin tu te lèveras aux aurores et m'attendras dans la cuisine à genoux! Ensuite nous parlerons plus longuement des règles auxquelles tu devras désormais te plier et obéir.

Maintenant va-t-en et profite de cette nuit.

Fin

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